Les Seigneurs des Anneaux
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 Chapître VI - L'envie des Silmarils

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MessageSujet: Chapître VI - L'envie des Silmarils   Chapître VI - L'envie des Silmarils I_icon_minitimeDim 15 Juil - 18:22

CHAPITRE VI

Quand Fëanor eut donné toute sa mesure, il se demanda comment conserver à jamais la lumière des Arbres, et il créa les Silmarils.
C'étaient trois énormes joyaux et ils avaient l'apparence du cristal mais ils étaient plus durs que le diamant, et nulle force du Royaume d'Arda ne pouvait les briser.
Fëanor donna à cette flamme les lumières confondues des deux Arbres et elle brûle encore en eux.
Ensuite, Varda consacra les Silmarils de sorte qu'à l'avenir ni la chair d'un mortel, ni rien de malfaisant ne pourraient les toucher sans se flétrir et se consumer.
Mandoss annonça ensuite que le destin de l'Univers, des terres, des mers et des airs était contenu dans les joyaux, et le coeur de Fëanor s'attacha d'autant plus à ce qu'il venait de créer.
Alors Melkor voulut les Silmarils. Dès cet instant, consumé par le désir, il mit une ardeur plus grande à chercher comment détruire Fëanor .
La ruse lui fit si bien cacher ses intentions qu'on ne pouvait rien voir du mal qui l'habitait, et ses mensonges passaient d'un ami à l'autre comme des secrets dont la connaissance est preuve de sagacité.
Quand il vit que ceux qui l'écoutaient devenaient plus nombreux, Melkor se mit à passer souvent parmi eux en mêlant à ses belles paroles d'autres si subtiles, que beaucoup croyaient ensuite les avoir eux mêmes imaginer. Il faisait naître dans leur coeur la vision des immenses royaumes de l'Est qu'ils auraient pu gouverner à leur guise, libres et puissants, et Melkor leur parla secrètement des mortels, comprenant que le silence des Valars pouvait être retourné contre eux.
Lui même savait peu de choses des Humains.
Pendant la Grande Musique, pris qu'il était par ses propres pensées, il fit courir parmi les Elfes le bruit que les Valars les tenaient en captivité afin que les Humains puissent venir les supplanter dans les royaumes des Terres du Milieu, et c'est Les Elfes qui seraient ainsi dépouillés de l'héritage d'Ilùvatar.
Beaucoup des Elfes crurent, à moitié en tout cas, ces paroles néfastes.
Le coeur de Fëanor brilla d'une flamme nouvelle, un désir de liberté, et Melkor riait intérieurement, car ses mensonges n'avaient pas visé une autre cible, et Melkor, convoitait les Silmarils.
Melkor lança de nouvelles rumeurs en Eldamar et on vint chuchoter à Fëanor que Fingolfin et ses fils conspiraient pour usurper l'autorité de Finwë et de Fëanor, et pour les remplacer avec la permission des Valars.
Quand Melkor vit que les braises couvaient sous la cendre, que l'orgueil et la colère faisaient frémir les Elfes, il leur apprit a faire des armes.
A force de mensonges, de rumeurs et de conseils perfides, Melkor fit donc naitre la querelle entre les mur des Noldors et, à la longue, cette agitation mena la fin des grands jours.
Fëanor déjà parlait ouvertement de révolte contre les Valars, criant très haut qu'il quitterait ces régions, pour l'Univers central, et délivrerait les Elfes de la servitude s'ils voulaient bien le suivre.
Fëanor fut amené dans le Cercle du Destin, debout devant Mandoss, il dut répondre à toutes les questions qu'on lui posa.
Alors enfin les menées de Melkor furent découvertes.
Melkor, dont les machinations étaient désormais exposées au grand jour, dut se cacher et se glisser d'un endroit à l'autre et Tulkas le chercha en vain.
On dit que Melkor disparut un certain temps des régions de Valinor; qu'on n'entendit plus parler de lui jusqu'à ce qu'il se présentât soudain à Formenos.
Il s'adressa à Fëanor depuis la porte du château. Il employa tous les arguments de la ruse.
Fëanor, regardait Melkor en silence, se demandant s'il pouvait vraiment lui faire confiance et l'aider à s'échapper.
Melkor, voyant Fëanor hésiter, , ajouta enfin :
Cet forteresse est solide, en vérité, et bien gardée, mais ne crois pas que les Silmarils soient en sûreté où que ce soit dans l'Univers !
Et là, sa ruse outrepassa son but. Ses paroles étaient allées trop loin et avaient éveillé une flamme plus forte qu'il n'avait espéré. Fëanor lui lança un regard qui transperça l'apparence amicale et les déguisements de son esprit pour découvrir le brûlant désir que Melkor avait des Silmarils. Et la haine l'emporta sur la peur et il maudit Melkor et lui enjoignit de partir en s'écriant :
« A la porte, corbeau! Gibier de Mandoss! »
Et il ferma la porte au nez de l'être le plus puissant que connaissait l'Univers toute entière.
Melkor dut repartir honteusement, toujours pourchassé, sans voir le jour de sa vengeance, mais la colère assombrissait son âme
Ainsi Melkor quitta la région, et pendant un temps, la lumière des Arbres fut sans ombre et revint baigner les planètes de l'Ouest. Mais les Valars cherchèrent en vain des traces de leur Ennemi et, comme un nuage lointain qu'un vent calme et glacé porte sans cesse plus haut, un doute maintenant venait ternir la joie des habitants de Valinor.

Ash nazg durbatulûk, ash nazg gimbatul, ash nazg thrakatulûk agh bruzum-ishi krimpatul.
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